ASSE : Khazri brise le silence sur l’affaire Akor Adams et le vestiaire montpelliérain secoué

ASSE : Khazri brise le silence sur l’affaire Akor Adams et le vestiaire montpelliérain secoué

Dans le microcosme du football français, une nouvelle controverse agite les coulisses du vestiaire montpelliérain. Des allégations de harcèlement psychologique ont récemment émergé, mettant en cause l’ambiance au sein du groupe lors du passage d’Akor Adams à Montpellier. Ces rumeurs, relayées par la presse espagnole, évoquent des pressions exercées pour favoriser un autre joueur à son poste.

L’atmosphère déjà réputée tendue du club héraultais semble ainsi confirmée par ces révélations. Le transfert d’Akor Adams au Séville FC n’a fait qu’attiser la curiosité des observateurs, qui scrutent désormais chaque détail de son expérience française. Pourtant, nombreux se souviennent de l’impact immédiat de l’attaquant nigérian lors de ses débuts à la Mosson, où il s’était rapidement imposé.

Face à la montée en puissance de la polémique, Wahbi Khazri a choisi de sortir de sa réserve. Dans un entretien sans détour, il a exprimé son incompréhension face à l’emploi du terme “harcèlement” dans ce contexte. Selon lui, la gravité du mot ne correspond pas à la réalité vécue par Adams au sein du groupe.

Khazri ne mâche pas ses mots : « C’est hallucinant de dire ça et d’entendre harcèlement, c’est un mot qui est grave. Je ne sais pas ce qu’il a subi mais bon, le mec a joué tous les matchs et a été remplaçant peut-être trois fois, j’aurais bien aimé subir un harcèlement et jouer tous les matchs ».

L’ancien meneur de jeu de la Paillade insiste sur le fait qu’Akor Adams n’a jamais été mis à l’écart ni maltraité. Il rappelle que lors des buts de l’attaquant, l’ensemble de l’équipe célébrait avec lui, témoignant ainsi d’une cohésion apparente. Khazri ajoute : « Je lui souhaite tout le meilleur, j’ai rien contre ce mec-là. Mais c’est trop facile quand tout se passe mal de dire ça. Le mec a bien commencé, tout le monde était content, il a eu une période compliquée, et c’est dans ces périodes qu’on voit les grands joueurs. »

Cette prise de parole vise à calmer le jeu et à protéger l’intégrité du vestiaire montpelliérain, déjà fragilisé par une saison difficile. L’utilisation du terme “harcèlement”, jugée excessive par certains, pourrait avoir des conséquences durables sur la cohésion du groupe et l’image du club.

Dans un contexte où chaque déclaration publique peut provoquer une onde de choc, la réaction de Khazri souligne la nécessité d’un retour à l’apaisement. Pour Montpellier, l’enjeu est désormais de tourner la page, de restaurer la confiance et de préparer sereinement l’avenir, alors que la pression reste constante autour de la Paillade.

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