OL : Furieux après les allégations de Jérôme Rothen, Grosso hausse le ton !
L’entraîneur italien, Fabio Grosso, a fait son apparition habituelle calme et souriante lors d’une conférence de presse vendredi après-midi. Malgré sa connaissance des sujets des premières questions, il a maintenu son sang-froid.
Sa colère découlait des allégations faites par Jérôme Rothen sur RMC lundi soir, où Rothen a suggéré que Grosso était déjà sur le point d’être licencié. Il a affirmé que presque aucun joueur ne pouvait plus supporter Grosso et que des joueurs expérimentés lui avaient dit que Grosso était parmi les pires entraîneurs qu’ils aient jamais eus.
À la suite de ces commentaires, Grosso a eu une discussion animée avec son vestiaire mardi et a par la suite annulé l’entraînement de l’après-midi. Trois jours plus tard, il a profité de l’exercice des médias pour assumer la situation et clarifier ses pensées.
« Alors, je vais essayer de tout dire. En tout cas, ce que je peux dire, car il y a des choses qui resteront à l’intérieur du groupe. Je sais ce que les gens qui travaillent avec moi pensent de moi. Je sais aussi que je travaille avec beaucoup de passion et de cohérence, mais aussi de la crédibilité. J’ai voulu parler avec les joueurs car pour moi le vestiaire est sacré. Je n’ai jamais aimé faire du théâtre. Je veux faire mon travail, et le faire bien, comme j’ai envie. J’ai parlé avec eux car il est sorti quelque chose que je n’ai pas aimé. Le vestiaire est très important, c’est le lieu où on construit notre futur. Déjà que c’est difficile de construire en ce moment, alors on a besoin d’être tous ensemble. Je crois que les joueurs l’ont bien compris, et on va aller vers l’avant », a-t-il expliqué.
L’entraîneur italien a souligné l’importance de la communication avec ses joueurs. Pour lui, le vestiaire est sacré et il n’apprécie pas le théâtre.
« Il y a des moments où il faut se parler, où il faut se dire les choses, a-t-il poursuivi. Parfois il faut parler fort… Le plus important c’est de connaître la direction, et la prendre tous ensemble. Ce n’est pas la première fois que je m’énerve dans le vestiaire, c’est juste que là on en a parlé, mais c’est déjà arrivé. Je crois qu’il faut toujours se dire les choses. »